Cette maladie n’est pas connue par la plupart des amateurs de chevaux, cependant elle devient de plus en plus courante dans nos régions et est généralement mortelle si elle n’est pas diagnostiquée et traitée à temps. C’est la raison pour laquelle nous vous proposons un coup d’œil sur celle-ci afin de prévenir et savoir la détecter le plus rapidement possible. Attention, l’équipe Equiweb n’est pas experte de la santé des équidés cependant nous avons pris appui sur de nombreux articles vétérinaires certifiés (dont vous nous joindrons les sources en fin d’article ) afin de vous proposer une analyse de qualité et gage de sécurité.
Présentation des poches gutturales :
La mycose des poches gutturales est une infection fongique affectant les poches gutturales du cheval, et qui entraîne de possibles problèmes de déglutition et un abondant saignement du nez qui, dans la majorité des cas, ne peut être stoppé et s’avère ainsi fatal pour l’équidé.
Chez l’équidé, cette cavité se situe entre le pharynx et l’oreille interne (représenté en rose sur l’illustration ci-dessus) et est présente des deux côtés de la gorge. Ces renflements en forme de sac de la trompe d’Eustache sont en fait des poches d’air. La trompe représente une connexion entre la gorge et l’oreille et est remplie d’air. La fonction de ces poches reste, aujourd’hui encore, assez floue mais elles sont traversées ou longées par de nombreuses structures très importantes que nous allons découvrir…
Tout d’abord, de nombreux vaisseaux sanguins et artères longent la paroi des poches gutturales comme l’artère principale (qui sort du cœur jusqu’au cerveau) qui se divise à hauteur de la tête en différents gros vaisseaux appartenant à la paroi des poches gutturales. Par ailleurs, certains nerfs crâniens traversent les poches gutturales et peuvent causer des symptômes typiques (que nous verrons plus tard) en cas d’affection des poches gutturales.
Présentation de la maladie :
Dans ces poches gutturales, des champignons peuvent parfois se développer en ayant pour conséquence une érosion des artères de la poche et un saignement pouvant être fatal.
Le champignon Aspergillus (Emericella) Fumigatus semble aujourd’hui être à l’origine de la contraction de cette maladie. Cependant, bien qu’il soit présent dans l’environnement quotidien, certaines prédispositions (encore floues) pourraient expliquer l’infection des poches gutturales. Ainsi, les conditions climatiques pourraient grandement jouer un rôle dans la mycose des poches gutturales.
Un fois installé dans la poche gutturale, le champignon cherche à se multiplier. La température élevée au voisinage des gros vaisseaux sanguins et artères est donc idéal. Par ailleurs, ces dernières sont de parfaites sources de nutriments pour les champignons.
Symptômes de la maladie :
Penchons-nous dorénavant sur les symptômes divers et variés qui peuvent permettre d’agir le plus rapidement possible.
Principalement, les chevaux peuvent développer le champignon sans symptôme apparent, ce qui rend la détection de la maladie d’autant plus compliquée. Cependant, la majorité des équidés finissent par contracter des écoulements nasaux, difficilement démarquables d’autres maladies à l’instar d’une sinusite, qui présente également des écoulements comme symptômes.
Saignements :
Un des symptômes les plus importants est le saignement. Celui-ci est causé par le dévorement de la paroi des vaisseaux sanguins dans la poche d’air par le champignon qui se dépose sur la paroi de celle-ci. Le sang se propage alors dans la gorge et est généralement vu de l’extérieur par des saignements du nez. Si la maladie n’est pas détectée à temps, ces saignements laisseront place à un saignement artériel fatal qui condamnera le cheval.
Symptômes nerveux :
L’infection fongique affecte également les nerfs de la paroi des poches gutturales que nous avons vu précédemment. Cela se traduit par des symptômes nerveux spécifiques qui peuvent disparaître ou non après la détection et le traitement de la maladie. Il existe différentes affection nerveuses que l’on peut déceler :
- Dysphagie: difficultés pour manger et avaler. Les chevaux affectés mangent généralement lentement et avec difficulté et laissent tomber la nourriture de leur bouche.
- Cornage: ronflement pendant le travail, intolérance à l’exercice, performances réduites.
- Syndrome de Horner: taches de sueur inexplicables (généralement du côté affecté), paupière supérieure qui coule, protrusion de la troisième paupière et muqueuses rouges arrimées.
D’autres symptômes nerveux peuvent également survenir mais sont beaucoup plus rares.
Que faire en cas de suspicion de cette maladie ?
La première chose a faire est de contacter un vétérinaire qui saura réaliser les examens nécessaires afin de déterminer ou non si l’équidé est porteur cette maladie. Pour cela, un examen endoscopique complet (nez, gorge, poches gutturales et trachée) est nécessaire en fonction des types de saignement nasal afin d’arriver à un diagnostic.
Si l’équidé est réellement atteint par cette maladie, il est nécessaire de le transporter d’urgence vers une clinique équine spécialisée afin de réaliser les interventions chirurgicales nécessaires.
Bilan :
Pour conclure, cette maladie affecte de plus en plus nos équidés et il est nécessaire de la détecter à temps car elle est dans 50% des cas mortelle. Aujourd’hui nous souhaitons venir en aide à une cavalière dévastée de l’affection de son cheval par cette maladie et c’est la raison pour laquelle nous vous demandons de consulter la cagnotte mise en place pour lui venir en aide, même 1€ l’aiderait beaucoup :
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Sources :