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A la rencontre de… Marie Sapin !

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Hello everybody ! Aujourd’hui l’équipe d’Equiweb vous propose un throwback vers 2018 puisque nous laissons la parole à Marie Sapin, cavalière mais aussi artiste que nous avions interrogé à l’occasion de son passage au Grand National de Rosières aux Salines. Bonne lecture  ❤️

 

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

En quelques mots, je suis une cavalière/illustratrice/graphiste et photographe !
Cavalière de coeur depuis toujours, on va dire que c’est mon équilibre vital et cela fait partie de moi. J’ai suivi en parallèle un Master de Communication visuelle pendant 4 ans donc Graphiste de formation et d’étude (diplôme).
Passionnée de dessin et de photographie j’ai mêlé ces deux passions à l’univers équin par le biais de mon métier autour de l’image…Et paf ! Ca fait des chocapics !
 
 

Quels sont vos chevaux de têtes ?

La hiérarchie de l’écurie a pas mal été bousculée ces derniers mois, j’ai dû arrêter un peu brutalement mes deux chevaux de tête. Fioretta avait une pathologie qui s’est aggravée en début de saison, lui soudant les vertèbres, du jour au lendemain j’ai appris qu’elle ne pourrait plus couvrir un oxer ou une combinaison … Je l’ai donc arrêtée à 14 ans et elle me prépare de beaux poulains à venir dès l’année prochaine. Requin est parti la rejoindre en retraite également.
Tsar a pris le lead, il a terminé l’année dernière sur les 145, il a eu une petite pause récemment et reprend sa place tranquillement. Al Capone qui est arrivé l’année dernière en a profité pour continué d’évoluer, il est très à l’aise sur les 140 et CSI2* actuellement, j’aimerais qu’il continue son évolution avec autant d’aisance sur les 145 et CSI3*. Nous allons commencer par les 145 du Grand National et les Grand Prix 2*, et si tout va bien il devrait poursuivre en indoor sur de plus belles épreuves en fin de saison. 
 
Un nouveau pensionnaire est également arrivé hier ! Le frère utérin de la célèbre Utopie Villelongue, il m’est confié par une amie de longue date qui vit à l’étranger. Nous croyons beaucoup en lui, il n’a que 8 ans et n’a vraiment pas beaucoup d’expérience mais il est déjà très remarqué !
 

 

 

Où sont localisées vos installations ?

Mes chevaux résident tout près de Deauville, la normandie est un lieu qui me tient particulièrement à coeur, il faut dire aussi qu’il y’a une grande concentration de concours et cavaliers de très bon niveau, nous n’avons donc pas besoin de faire beaucoup de route pour être confrontés aux meilleurs et c’est une excellente façon d’apprendre à mon sens
 

Quels sont vos premiers souvenirs à cheval ?

Après une brève période à poney, j’ai commencé à faire mes armes grâce à une ancienne super jument de Mathieu Billot : Exception du Gonge, elle était extrêmement compétitive et très généreuse, c’est elle qui m’a donné cette envie de ne jamais rien lâcher coûte que coûte en compétition, mais je dois gagner en confiance en moi pour être réellement compétitive.
 

Avez-vous des objectifs précis pour cette saison de concours ?

J’ai appris à mes dépends de ne pas vraiment se figer des plans trop carrés et trop à l’avance, car nous ne pouvons jamais prévoir ce qui peut arriver, surtout dans ce sport, et le quotidien est perpétuellement bouleversé et remis en question. La preuve avec Fioretta cette année ! Donc avec plus de recul, je voudrais réussir à gagner en relâchement et maturité à cheval, pouvoir être assez régulière, précise et compétitive, et surtout continuer d’apprendre le plus possible pour transmettre à mes chevaux et leur permettre d’évoluer.
Plus concrètement cela se traduirait par performer dans le circuit du Grand National, et plus régulièrement dans les CSI3*. Viser les plus grosses échéances avec Al Capone qui pour moi est vraiment un cheval de Grand Prix, et garder Tsar en cheval de vitesse. 
 

 

 

Quel est votre plus beau souvenir ?

 
J’ai beaucoup de souvenirs, bons ou mauvais, et souvent les pires entrainent les meilleurs par la suite, c’est un peu comme les montagnes russes ce sport ! 
Mais dans ces dernières années, je pense au double sans faute inattendu de Fioretta dans le GP du Longines Masters à Paris, alors que nous avions perdu toute confiance une semaine avant au CSI3* de Rouen, mais aussi lorsque le Haras des Coudrettes m’a offert Requin de Landette, qui était véritablement mon idole, il me faisait plus rêver que n’importe quel cheval olympique. Je redoutais terriblement la fin de carrière de Fioretta qui est arrivée… Je pensais que ce serait la fin pour moi aussi et finalement des opportunités se présentent toujours un jour ou l’autre pour vous montrer qu’il faut continuer. 
 
 

Quels partenaires vous accompagnent au quotidien ?

J’ai la chance d’être accompagnée de plusieurs partenaires qui me soutiennent au quotidien dans la performance comme dans l’échec, aussi bien moralement que dans l’apport matériel qu’ils peuvent m’offrir.
Institut Esthederm : Un partenariat qui est né avant tout d’une rencontre, ce qui solidifie nos liens, une enseigne prestigieuse don je suis réellement fière de représenter l’image.
-Equimov : Une équipe formidable, motivée et surtout une idée de génie qui m’aide à planifier les trajets, réserver des boxes de confiance et étapes lors des concours ou tournées assez éloignées.
-FlexOn : Des étriers qui grâce à leur Ultra Grip, me permettent de ne plus perdre mes étriers en parcours, ce qui m’arrivait trop souvent !
-Kevin Bacon’s : Pour moi les produits de soin des pieds les plus qualitatifs.
-Frog Save The Queen : Une marque de vêtement de sport très raffinée qui apporte beaucoup de fraicheur et originalité par rapport à ce que l’on a l’habitude de voir, et qui plus est une marque française, donc que je soutiens d’autant plus !
-Sellerie Tillaux : Une sellerie locale que j’affectionne beaucoup grâce à sa gérante que je connais depuis longtemps et qui se rend disponible pour m’équiper et me soutenir dans toutes les compétitions de la saison
Jumpfax : Top équipe de jeune créatifs, et surtout une application qui change la vie pour avoir toutes les informations d’un concours à portée de main ! 
FreeJump : Des étriers qui ont vraiment changé ma position et mon appui à cheval, un sentiment que je cherchais depuis longtemps et que je n’avais jamais trouvé ailleurs. 
Kevin Bacon’s : Pour moi les produits de soin des pieds les plus qualitatifs !
Racer Gloves : Je pense qu’ils ont vraiment apporté une qualité de produit qui nous manquait depuis des années dans ce sport ! Des professionnels du gant, qui ont étudié à la perfection les besoins du cavaliers et ont sorti autant de modèles que de disciplines, de quoi combler nos attentes. En tout cas je ne me lasse pas de varier les modèles et je ne peux plus monter sans gants.
CWD : Qui propose vraiment beaucoup de gammes de matériels, et sont les premiers à innover ou répondre à une problématique, ils cherchent à s’améliorer tous les jours.
 

Avez-vous une routine précise lors de vos concours ?

J’aime beaucoup lire entre mes épreuves quand j’ai un peu de temps, car cela me permet de vraiment me mettre dans une bulle et lorsque j’en sors pour me mettre à cheval, je ne suis pas polluée par une éventuelle tension, le stress d’attendre une épreuve ou d’être en surdosage de parcours vus avant le mien qui pourraient me faire changer cinquante fois d’avis.
Sinon en temps normal j’essaye de décontracter les chevaux avant leurs épreuves en les montant le matin, et je travaille entre mes épreuves sur mon ordinateur.
 
 
Merci à Marie Sapin d’avoir répondu à l’équipe d’Equiweb et nous vous disons à bientôt en CSO (ou en CCE ) !
 
 

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